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Laeti­cia Hally­day, atten­due à Saint-Barth pour les vacances de Pâques


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En atten­dant le retour de Laeti­cia, les fans viennent à Saint-Barthé­lemy pour la jour­née, et pour rame­ner en métro­pole une photo de la tombe du rockeur.

« On va peut-être croi­ser Laeti­cia! », espèrent certains. La venue de Laeti­cia Hally­day est en effet atten­due pour la semaine du 15 avril, croit-on savoir à Saint-Barth.

Pendant les vacances scolaires de Jade et Joy qui étudient au Lycée français de Los Angeles. Mais pour l'heure, place au recueille­ment. Loin de l'agita­tion pari­sienne, de la polé­mique sur l'héri­tage, du déchi­re­ment des clans et des tribu­naux.

Devant la tombe, ils sont cinq, puis dix, puis quinze ; rapi­de­ment la place manque. « Le cime­tière est presque trop petit pour lui... »

Dans le sable, la sépul­ture déborde d'of­frandes : des dizaines de colliers sont accro­chés à la croix blanche, des nouvelles compo­si­tions florales sont dépo­sées chaque jour ou presque aux côtés de la couronne signée « Mamie Rock », grand-mère de Laeti­cia Hally­day, des décla­ra­tions de fans ornent des cailloux soigneu­se­ment dispo­sés sur le carré de sable.

Les visi­teurs écrivent juste leur nom, ou parfois de vibrants messages d'amour, des « Que je t'aime », "Merci mon pote".

Il est rare de voir autant de monde fouler le sable de Lorient ; en géné­ral, Johnny Hally­day reçoit quelques visites chaque jour, une ou deux personnes à la fois. La plupart sont des Français en villé­gia­ture dans les Antilles, que la curio­sité a poussé à venir jeter un œil à la dernière demeure de ce monu­ment de la chan­son française.

Au vu du prix et de la rareté, oura­gan Irma oblige, des héber­ge­ments sur l'île, la plupart des fans qui viennent spécia­le­ment pour Johnny prennent leurs quar­tiers en Guade­loupe et font l'aller-retour dans la jour­née.

En avion, il faut comp­ter moins d'une heure de trajet, et envi­ron 200 euros le billet. C'est l'op­tion choi­sie par Sylvie, 42 ans, tête de mort tatouée au-dessus de l'omoplate, qui a laissé son mari dans leur hôtel du Gosier pour venir dire adieu à son icône.

Ses yeux sont humides, mais elle est « contente d'avoir fait le voyage. De voir cette jolie tombe, et tous ces mots des gens qui l'aimaient, ça me fait chaud au coeur... »

Elle n'avait pas encore réservé ses vacances quand "son Johnny" est décédé ; le choix a été vite fait. Impos­sible de se loger une semaine à Saint-Barth, mais elle a écono­misé pour le billet aller-retour depuis Pointe-à-Pitre. Jusqu'au bout, Johnny aura réussi à faire dépla­cer les foules...