
En 1912 et plus exactement dans la nuit du 14 au 15 avril, le Titanic a heurté un iceberg à 23h40 avant de sombrer en à peine 3 heures. Au final, entre 1490 et 1520 personnes ont perdu la vie. Depuis, l'épave repose à plus de 3800 mètres de profondeur dans l'océan Atlantique Nord au large de Terre-Neuve. Aujourd'hui, on apprend qu'une bactérie serait en train de ronger l'épave et que cette dernière pourrait disparaître d'ici 14 à 20 ans selon la prolifération de celle-ci.
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Une super-bactérie.
C'est en 2010 que des scientifiques canadiens ont découvert sur un échantillon de rouille du Titanic datant de 1991, une super-bactérie se nourrissant de la carcasse du paquebot et pouvant survivre dans des conditions extrêmes, comme c'est le cas à cette profondeur. Baptisée Halomonas titanicae, elle fait partie de la catégorie des super-bactéries de type Halomonas qui peuvent résister, comme expliqué précédemment, à des conditions extrêmes comme le froid, la chaleur, la pression, l'absence d'oxygène, et même l'obscurité totale. Ce que l'on retrouve en partie à cette profondeur. On ne sait pas si cette bactérie était présente avant le naufrage ou si elle est venue manger le Titanic lorsqu'il a coulé.
Selon Henrietta Mann, l'épave devrait disparaître d'ici 14 à 20 ans à cause de la corrosion qui provoque l'effondrement progressif du paquebot. Malheureusement, il est impossible de préserver le Titanic. Henrietta Mann, professeur de l'Université Dalhousie et co-découvreur d'Halomonas titanicae déclare :
J'espère que nos travaux permettront d'avancer sur notre compréhension des bactéries Halomonas. Il y a des plate-formes pétrolières, des tuyaux de fer et d'autres structures dans l'océan qui peuvent se détériorer de la même manière que le Titanic. Savoir comment les protéger serait bien utile.