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Signer le pacte de l'ONU sur les migrations serait un "acte de trahison" pour Marine


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La présidente du Rassemblement National (RN) a appelé, ce lundi 3 décembre, Emmanuel Macron à ne pas signer le pacte mondial de l'ONU sur les migrations, ce qui constituerait à ses yeux un "acte de trahison", et jugé que le sujet "n'était pas si éloigné de la révolte populaire" des "gilets jaunes".

« Avec cette nouvelle trahison silencieuse de la nation, nos dirigeants franchissent une nouvelle étape dans la submersion organisée de notre pays », a estimé la présidente du RN lors d'une conférence de presse au siège de son parti à Nanterre (Hauts-de-Seine). Marien Le Pen a annoncé qu'elle participerait samedi, sur ce thème, à un meeting du parti nationaliste flamand Vlaams Belang à Bruxelles, organisé par Tom Van Grieken et avec la présence de Steve Bannon.

Elle a jugé que les Français rencontrés sur les barrages des « gilets jaunes » étaient « conscients qu'on ne peut pas accueillir des centaines de milliers de personnes supplémentaires, sans que ça ait une influence sur l'équilibre de nos budgets sociaux et de nos territoires ».

Premier du genre sur le sujet, le texte de l'ONU recense des principes (défense des droits de l'Homme, des enfants, reconnaissance de la souveraineté nationale) et une vingtaine de propositions pour aider les pays à faire face aux migrations, en facilitant l'information, l'intégration des migrants, l'échange d'expertises. Il interdit les détentions arbitraires, n'autorisant les arrestations qu'en dernier recours.

« La première pierre d'un droit à la migration. »

Pour la finaliste de la présidentielle en 2017, ce texte[ « pose la première pierre d'un droit à la migration, un droit reconnu comme un droit de l'Homme » et porte une « philosophie mondialiste et donc immigrationniste ».

La députée du Pas-de-Calais a dénoncé dans ce pacte « l'organisation active des migrations mondiales par les États signataires, le pillage imposé des pays d'accueil, l'institutionnalisation du communautarisme par l'institutionnalisation des diasporas, la propagande pro-migrants et la persécution des opposants à l'immigration ».

Non contraignant, ce pacte de l'ONU sera soumis à approbation les 10 et 11 décembre lors d'un sommet à Marrakech. Il avait été adopté à New York en juillet par tous les pays membres de l'organisation - à l'exception notable des États-Unis - mais depuis, les retraits ou reports de décision s'accumulent, jetant une sérieuse ombre sur le sommet à venir.