
Finalement, le bilan macronien est des plus faibles, on peut même dire insigne au regard de ce qui a été promis.
Macron n'est même pas capable de couvrir la voix de son maître Hollande, c'est dire la faillite de son action et de sa pensée.
On nous avait assurés d'une nouvelle politique, d'une nouvelle économie, d'une rationalisation des dépenses publiques, d'une nouvelle doxa vers la réduction de la dette à un horizon plus ou moins lointain, d'une remise en ordre et en marche du pays, d'où le nom des prétentieux récipiendaires qui se prétendent en marche.
Une chose est sûre au bout de deux ans et quelque, ce n'est pas du tout la marche de l'Empereur annoncée.
La balance commerciale continue de se dégrader, le déficit public continue de se creuser, le chômage paraît-il baisserait, selon les chiffres officiels, personne dans les territoires ne voit la queue d'un nouveau job puisqu'il ne se passe pas une journée sans qu'on nous annonce des licenciements : Société Générale et les banques, Casino, Auchan, Carrefour, etc.
Les macronistes devaient réformer l'Europe, c'est toujours le même foutoir, plus de deux ans de négociations avec les Britanniques, rien dans la protection des marchés contre la concurrence déloyale, rien dans la mise au pas des paradis fiscaux comme le Luxembourg ou l'Irlande qui depuis longtemps auraient dû être exclus de l'Union, etc.
Rien de rien, que dalle, que nib, le macronisme a accouché d'un néant sidéral en matière de nouvelle politique et de modernité.
Au lieu de nouvelles perceptions nous n'avons eu droit qu'à une politique de gérontes au sens le plus dévalorisant du terme, car ils ne sont même pas capables de la sagesse dont faisaient preuve les assemblées d'anciens de Sparte ou d'Athènes dans la conduite des affaires publiques.
Ils laissent se balader, armes à la main, des dizaines de milliers d'ennemis du pays dans les banlieues, ils libèrent les assassins islamiques, ils en font même venir spécialement des pays qui les fabriquent, ils laissent les citoyens à la merci des viols, vols, assassinats et agressions permanentes sans rien faire.
Officiellement 30 % des musulmans, y compris ceux à qui on a donné ingénument la nationalité française, mettent le Coran au-dessus de toutes les lois et valeurs de la République.
Compte tenu de la pratique de la taqîya qui codifie le droit et même le devoir du musulman de mentir à l'ennemi, personne ne peut me contredire si j'affirme que c'est en réalité 95 % des musulmans qui veulent faire sécession et exterminer les mécréants et les juifs de France.
Les ahuris d'en Marche continuent d'en appeler « à nos valeurs » pour obliger les Français laïques et chrétiens à les tolérer.
Je suis obligé de confirmer la qualification « ahuris » des En Marche puisqu'ils ne sont même pas capables de voir qu'en laissant le musulman ennemi vivre en France, ils bafouent en réalité les valeurs de la République qu'ils osent prétendre défendre, leur laxisme favorisant la propagation de la lèpre et la peste dans tout le pays, le conduisant à Catherine de Médicis et aux guerres de religion.
Les ahuris qui marchent vers nulle part ne sont même pas capables de comprendre que le musulman a déclaré la guerre à la France, et nos altesses crétinissimes de laisser une cinquième colonne ennemie se renforcer dans le pays.
Jamais Athènes ou Sparte n'auraient accepté de telles trahisons, ces politiciens auraient été passés au fil de l'épée des hoplites, un peu les Gilets jaunes de l'époque.
On peut poser l'hypothèse qu'ils ne sont pas entièrement conscients de leur stupidité, un peu comme le mari cocu qui ne se doute jamais de la mystification de son épouse.
Que cela participe plutôt d'une faillite totale dans le système d'éducation, universitaire, grandes écoles, élitiste et intellectuel occidental.
Il est vrai que ces milieux sont devenus le chantre de la pensée unique, au moins dans les sciences sociales, économiques et du droit international.
Il n'est que de voir comment sont exclus de toute charge tous les penseurs et chercheurs qui n'officialisent pas le discours convenu du « tout va bien ».
Madame Tribalat, Christophe Guilluy , la thèse de Huttington sur le choc des civilisation, etc., autant de chercheurs et d'essayistes qui ont été mis à l'index au sens catholique premier du terme.
Tous les conseillers du Président sortent de la même école de pensée mondialo-capitalo-universaliste abstractive dont l'une des grandes spécificités est de gommer le réel, au besoin par la fabrique de chiffres qui seront jetés en pâture à la sphère médiatique autorisée chargée d'émasculer la pensée du citoyen, pour lui prouver d'autorité qu'il a une mauvaise perception de sa réalité.
Ce discours lénifiant peut difficilement être remis en cause tant que l'environnement dudit citoyen est plus ou moins conforme aux chiffres avancés, mais tout bascule quand on lui assène qu'il n'y aucune délinquance dans le pays alors qu'il doit déclarer tous les mois l'incendie de son véhicule à son assureur.
Ou quand on lui dit qu'il existe sur la planète une religion de tolérance et d'amour alors qu'il constate tous les jours que c'est l'adepte de cette idéologie qui tue, viole, pille et l'insulte directement en lui opposant des interdits qui n'ont aucune raison d'être pour quelqu'un de sensé.
En fait c'est la faillite de tous ceux qui s'autoproclament l'élite qui est en cause.
Toute cette caste est en réalité complètement assujettie à un mode de pensée qui n'est pas sans rappeler les dogmes de l'Église qui ont tant freiné le progrès scientifique et économique durant les âges anciens.
L'Église tenait les universités, et les thèses des chercheurs et professeurs devaient cadrer avec les Écritures : la terre n'a pas dix mille ans, la Création s'oppose au darwinisme, la terre est au centre de l'univers, etc.
Progressivement toute la pensée dominante d'Occident en est revenue à cette sujétion du réel aux nouvelles Saintes écritures que sont les droits de l'homme pervertis en droits du voyou et de l'allogène et le nécessaire bienfait pour l'humanité du multiculturalisme et de la mondialisation.
Les faits peuvent prouver qu'il n'y aucun exemple de multiculturalisme heureux sur le globe, que le musulman est à la source de la plupart des conflits de la planète, que c'est la secte la plus intolérante qui soit, que 245 millions de chrétiens sont persécutés dans le monde actuellement, que le musulman a inauguré le XXe siècle par le génocide arménien qui n'a rien à envier au nazisme, rien n'y fait : ce qui compte ce n'est pas le réel connu par le citoyen qui vit ces drames, ce sont les abstractions incantatoires de l'Onu, des mondialistes et des humanistes qui seules valent.
On peut tout de même pronostiquer que devant le réel, comme en son temps l'Église a fini par s'incliner, toute cette petite église d'imbéciles théoriciens, politiciens, journalistes, etc. finira par comprendre que plus personne ne la croit.
Pour en revenir au Président et à ses conseillers, je pense que c'est ce gravage, j'ai bien écrit « gravage » de cerveau, qui est à l'origine de leur impossible progressisme imaginatif.
On se rappellera cette scène du film « I comme Icare » où le Président Jary est interrogé sur la politique qu'il compte mener.
En embrassant le monde, il explique qu'il y a deux sortes de politiciens.
Il y a celui qui regarde le monde et qui se pose la question « pourquoi ? ».
Et il y a celui qui regarde le monde et qui se pose la question « pourquoi pas ? ».
Et de conclure qu'il essaiera d'appartenir à la deuxième catégorie.
En ce qui me concerne, cela commence à faire un bail maintenant que je constate que la France est mal gouvernée par des politiciens d'un troisième type passé sous silence par le scénariste du film : ceux qui ne se posent même pas de questions sur la réalité et l'avenir de la Nation, complètement obstrués du pois chiche par le formatage de leur disque dur qui les fait appliquer le dogme sans même qu'ils en aient conscience.
Alors pensez donc, comme ils ne se posent pas de questions, pour avoir des réponses...
Jean d'Acre