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27 fonctionnaires signalés pour radicalisation depuis l'attaque à la préfecture de police


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27 fonctionnaires de police ont été signalés pour radicalisation depuis l'attaque au couteau à la préfecture de
police le 3 octobre dernier. Le préfet de police a demandé la suspension de trois d'entre eux.


C'est la conséquence de l'attaque de la préfecture de police qui a fait quatre morts et une blessée grave. Depuis la tuerie, 27 fonctionnaires de police ont été signalés pour radicalisation explique BFMTV. Parmi eux, trois font l'objet de demandes de suspension par le Préfet de police.

Deux policiers ont aussi été désarmés il y a une dizaine de jours suite à des signalements : un officier affecté la Direction régionale de la police judiciaire de la préfecture de police (DRPJ) et un gardien de la paix affecté à Villeneuve-la-Garenne (Hauts-de-Seine).

Le préfet a demandé des signalements immédiats.

Le préfet de police Didier Lallement a diffusé une note ce lundi 7 octobre à destination de l'ensemble des services, dans laquelle il appelle « les directeurs de service à signaler immédiatement à [leur] hiérarchie les signes d'une possible radicalisation d'un agent ».

Des exemples qui doivent attirer l'attention sont ensuite cités : « un changement physique, vestimentaire, alimentaire, le refus de serrer la main du personnel féminin, un repli sur soi ou un rejet de l'autorité ou de la vie en collectivité ».

Le 10 octobre dernier devant la commission des Lois du Sénat, Christophe Castaner avait fait part d'une « quarantaine de cas [de radicalisation] signalés dans la police nationale », avant l'attaque de la préfecture de police.

De leur côté, plusieurs syndicats de policiers réclament la possibilité de faire des signalement « anonymes » et « simplifiés ».