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Chute du mur de Berlin : « C'était le désarroi total » se souvient le journaliste Georges Marion




Chute du mur de Berlin : « Ça a pris tout le monde à contre-pied » se souvient Georges Marion, ancien journaliste au Monde.

Georges Marion, ancien journaliste au journal «Le Monde», a été envoyé en Allemagne, après la chute du Mur, pour prendre le pouls d'une nation scindée en deux depuis vingt-huit ans.

Il n'a pas vécu la chute du Mur. Mais il a vu le désarroi des deux Allemagnes, quelques semaines après la fin de la séparation du pays en deux. « Ça a pris tout le monde à contre-pied », se souvient Georges Marion, ancien journaliste au journal  Le Monde.

Grand reporter, il était, à l'époque, entre deux missions. Le 9 novembre 1989, ce germanophone apprend, comme tout le monde, l'ouverture du Mur séparant la RDA de la RFA. Il propose alors à son rédacteur en chef de se rendre sur place pour couvrir « l'après ».

Avant la réunification, un petit chaos.

Lorsqu'il arrive à Berlin, Georges Marion brandit son visa aux douaniers encore en poste. Pour la forme. « On sentait que la société n'avait plus de points de repère. La routine administrative ne fonctionnait plus. C'était le désarroi total », raconte-t-il.

Quelques mois plus tard, la question de la réunification de l'Allemagne est posée. Elle est finalement effective un peu moins d'un an après, le 3 octobre 1990.