
Et non ce n'est pas le zippo de El Roslino, c'est la photo d'une balise GPS pour illustrer notre article.
Le canton de Vaud, en Suisse, va autoriser l'utilisation de traqueurs GPS pour suivre les fraudeurs aux assurances sociales. Une technologie qui devrait être utilisée dans une vingtaine d'enquêtes par an.
C'est une scène digne des films d'espionnage. Un homme se faufile en douce entre les voitures dans un parking et vient discrètement coller un émetteur GPS sous un véhicule. En Suisse, espions et fraudeurs seront bientôt logés à la même enseigne. Le canton de Vaud, à l'ouest du pays, va autoriser l'utilisation de traqueurs GPS pour suivre les fraudeurs aux assurances sociales. La pratique inédite en Suisse fait débat.
Les opposants à la mesure craignent qu'à terme, tous les bénéficiaires d'une aide soient traqués par les autorités. Mais pour le moment, la loi est assez claire. Le GPS ne sera utilisé qu'en dernier recours quand il y a une suspicion de fraude. La technologie pourra par exemple être mise en place lorsqu'une personne touche une aide pour le retour à l'emploi mais travaille au noir, sans que les enquêteurs ne réussissent à le prouver par des moyens de surveillance plus classiques.