Des méthodes utilisées dans des affaires bien plus importantes.
Mais les politiques ne sont pas les seuls à s'inquiéter. À demi-mots, la police vaudoise fait part de son scepticisme. Elle utilise déjà le GPS, mais pour des affaires qui n'ont rien à voir avec la fraude aux prestations sociales. Il s'agit surtout de crimes, de grand banditisme, de trafic de stupéfiants ou de terrorisme.
Pourtant, ce que fait le canton de Vaud n'a rien d'une surprise. En 2018, les Suisses ont en effet largement voté en faveur d'une loi qui autorise la surveillance des assurés soupçonnés de triche. Les autorités le faisaient déjà mais avaient dû revoir leur copie après un arrêt de la Cour européenne des droits de l'Homme. Depuis le vote de 2018, tout est dans les clous. On peut même embaucher des détectives privés pour traquer les fraudeurs. L'efficacité reste à prouver.