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Choc toxique : amputée après avoir utilisé une coupe menstruelle, elle témoigne


Sandrine estime que les fournisseurs n'informent pas assez les femmes des risques liés à l'utilisation de ces coupes menstruelles.

"C'est de la mise en danger de la vie d'autrui" - Sandrine, victime d'un choc toxique

"C'est devenu mon combat, j'ai réalisé après coup que l'erreur ne venait pas forcément de moi mais de l'information qui était donnée aux femmes par les revendeurs et les fabricants de coupe menstruelle", explique Sandrine.

Les cas de choc toxique suite à l'utilisation d'un coupe menstruelle sont encore assez rares et il est difficile de trouver des chiffres précis.

Dans un communiqué, l'Agence Nationale de Sécurité Sanitaire, de l'Alimentation et de l'Environnement et du Travail, l'ANSES confirme : "la nécessité de renforcer l'information des femmes et des professionnels de santé sur le risque de syndrome de choc toxique menstruel (SCT), qui concerne toutes les protections périodiques internes", sans pointer particulièrement du doigt les coupes menstruelles.


"Le risque de syndrome de choc toxique menstruel"

Elle recommande "qu'une information plus claire sur le risque de syndrome de choc toxique menstruel et ses symptômes soit délivrée aux professionnels de santé et aux femmes."

Grâce à des dons recueillis autour d'elle, Sandrine a fondé l'association "Dans Mes baskets" pour faire connaître son histoire et obliger les fabricants à mieux informer les utilisatrices.

Celle qui, aujourd'hui, a dû abandonner son métier d'infirmière a réussi à surmonter ce drame avec l'aide de son mari.

Sandrine a été équipée de prothèses pour remplacer ses pieds amputés et prend actuellement des cours de conduite pour pouvoir utiliser une voiture adaptée.