
Stéphanie renchérit : "C'est hyper malsain comme milieu. Les parents font aveuglement confiance aux coaches. D'ailleurs pour beaucoup de personnes du monde équestre, JP est mort en martyre et ils n'acceptent pas que l'on puisse salir son image."
L'une et l'autre aimeraient que leurs paroles soient entendues :
"Moi, cela m'a volé mon adolescence, raconte Marilyne. Il m'a demandé de réagir comme une femme adulte et de le protéger comme une maitresse de 30-40 ans, alors que j'en avais 14. Il a fallu que je vive en me sentant monstrueuse, en me sentant coupable. J'avais l'impression que c'était moi qui faisait quelque chose d'horrible. Je me sentais abominable. Je me sentais très malheureuse. C'est quelque chose qui a fait énormément de mal."
Stéphanie avoue : " Il a brisé ma vie. Je n'ai jamais pu tomber amoureuse, faire confiance à des hommes. Je ne peux plus avoir de relations sexuelles autrement que dans le noir. Il y a des choses que l'on me demande de faire dont je suis incapable, ça me bloque. Il m'arrive aussi de pleurer en plein milieu. Aujourd'hui, je suis sous médicaments. Je passe ma vie à me laver. Quand je croise des personnes qui ont la même odeur que lui je commence à paniquer. C'est assez compliqué surtout lorsque l'on est sous médoc. J'aimerai reprendre une vie normale."