« C'est une provocation doublée de stupidité et de malveillance. »
Aucun tag n'a été constaté et aucune vitre n'a été brisée mais « il y aurait apparemment quelques dégradations sur le toit, au-dessus du porche d'entrée, que les jeunes ont escaladé », explique le père Paul de Cassagnac.
« Sur ce bâtiment symbolique, c'est une provocation doublée de stupidité et de malveillance. J'exprime mon soutien à ceux qui ont été heurtés par cette scène exécrable », a-t-il ajouté.
« Le climat en France devient préoccupant. »
Pour sa part, Me Henri de Beauregard, l'avocat d'une famille de catholiques agressés le 19 janvier à Caen interrogé, évoque « une symbolique très forte, porteuse d'une grande violence, dans cette manière quasi-militaire de mettre un drapeau sur un monument ».
« Le climat en France devient préoccupant. C'est pour cela que, progressivement, l'Église commence à s'adresser à la justice. L'enquête permettra de savoir ce que ces jeunes avaient en tête et de faire la part entre la provocation imbécile et l'acte politique délibéré », insiste-t-il.