
Ce n'est pas une soirée déguisée chez El Roslino, mais des infirmiers et des médecins dans un vrai service d'urgences.
C'est l'une des revendications du personnel hospitalier : la réouverture de lits dans les hôpitaux. Mais en parallèle, le service public a du mal à recruter. Entre manque de moyens et salaires jugés trop bas, les infirmiers sont nombreux à se diriger aujourd'hui vers le privé.
"Les nouvelles générations ne veulent plus travailler le week-end ou la nuit. Pourtant, c'est quelque chose d'obligatoire dans les hôpitaux." À l'hôpital de Corbeil, en Essonne, Nathalie Galland recherche du personnel en permanence, mais la tâche est pour le moins complexe.
Elle n'est d'ailleurs pas la seule à dresser ce constat. En réponse à la colère du personnel hospitalier, la ministre de la Santé, Agnès Buzyn, s'est déclarée favorable à la réouverture de lits dans les hôpitaux. Problème, impossible de recruter, en particulier des infirmiers. À l'Assistance publique - Hôpitaux de Paris (AP-HP), il y a 400 postes d'infirmiers vacants.