
Négociations.
Mais le président américain Donald Trump utilise aussi ces taxes comme instrument de négociation.
Après des mois de guerre commerciale avec la Chine, à coups de tarifs douaniers punitifs réciproques, il s'est exclamé "notre stratégie a payé!" quand les deux pays ont signé un accord mi-janvier.
Son attention se porte maintenant sur l'Europe. Donald Trump et la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, ont en effet annoncé fin janvier, après une rencontre à Davos (Suisse), leur volonté de relancer le chantier commercial transatlantique et de conclure un accord dans les prochaines semaines.
Mais pour l'heure, les négociations n'ont pas abouti et les relations restent tendues alors que l'hôte de la Maison Blanche brandit toujours la menace de taxer les importations de voitures européennes, qui fait trembler en particulier les industriels allemands.
Lundi, il a déclaré qu'il était temps de négocier "très sérieusement" un accord commercial avec l'Union européenne. Il souhaite que les pays membres de l'UE ouvrent davantage leur marché aux produits américains, notamment agricoles.
Récemment, son administration a menacé de surtaxer "jusqu'à 100%" l'équivalent de 2,4 milliards de dollars de produits français. De quoi faire frémir les producteurs, mais aussi les importateurs américains de vin français, qui, dans une lettre à l'USTR, ont chiffré de 11.200 à 78.600 les pertes d'emplois aux Etats-Unis si ces menaces étaient mises à exécution.