
Un train diesel à la rescousse.
Partis à 14h50 de Nantes, les passagers devront patiemment attendre qu'un train diesel vienne les chercher. Les portes des voitures sont exceptionnellement ouvertes pour lutter contre la chaleur dans les wagons, qui comme la tension, augmente à mesure que les heures défilent. "Au bout d'une petite heure, on a entendu un drôle de bruit, raconte Bruno, parti d'Angers. Le conducteur nous a informés qu'un arbre avait cassé un poteau qui maintient les câbles électriques et que tout le réseau était coupé." Le début d'une longue attente.
Bruno, un passager parti d'Angers a écrit :
"On sentait la pression monter. On n'avait pas beaucoup d'eau, pas de nourriture. Mais finalement, les gens ont été responsables, et il y a eu de l'entraide."
Bloqués dans le TGV pendant environ 9 heures, dans une zone difficile d'accès, les voyageurs doivent prendre leur mal en patience. "Pas de réseau, mais on a pu ouvrir les portes pour avoir un peu d'air frais, ça a aidé", rapporte Alexandre, parti de Nantes.