
Parce que la révocation de son statut ne semble pas non plus pouvoir s'appliquer.
C'est l'autre moyen de "déchoir" un réfugié politique de son statut. La révocation est prévue par l'article L711-6 du Ceseda (le Code de l'entrée et du séjour des étrangers et du droit d'asile). Cet article précise qu'il est "mis fin" au statut si :
• La présence en France constitue une menace grave pour la sûreté de l'Etat.
• Le réfugié est condamné pour un crime, un délit constituant un acte de terrorisme ou un délit puni de dix ans de prison, et présente une menace grave pour la société.
Si l'on ne retient que la divulgation des images privées de Benjamin Griveaux, Piotr Pavlenski risque une peine de deux ans de prison et ne semble donc pas, là non plus, répondre aux critères de révocation du statut de réfugié.