Il n'aurait pas vu que les policiers le suivaient.
Les policiers, qui ne sont pas parvenus à le rattraper, avaient toutefois relevé son immatriculation et découvert rapidement qu'il s'agissait d'un véhicule de fonction de la présidence de la République.
Face à la justice, le gendarme aurait affirmé ne pas s'être aperçu qu'il était poursuivi par les policiers. Il a toutefois reconnu une utilisation abusive de son gyrophare, tout en évoquant des « nécessités de service », précisant avoir dû regagner son domicile rapidement pour se préparer à un déplacement présidentiel prévu le lendemain.
Jugé ce lundi, il a fait appel de sa condamnation. Le gendarme avait été suspendu vingt jours de ses fonctions après cet événement. Il se trouve toujours exercice au sein du GSPR.