4 - Février 2015 : "Un personnel laissé sans consignes, sans contrôle".
De mars à juillet 2014, le cabinet KPMG auditionne vingt personnes. Il relève qu'un rapport du CHSCT du 25 février 2013 signalait "des dysfonctionnements graves" mis en évidence en janvier 2012 avec notamment la mise à disposition d'un corps infecté par le VIH.
KPMG déplore "des problèmes considérables de fonctionnement, avec des erreurs de traçabilité des sujets et des erreurs d'étiquetage, des confusions sur les consignes d'écarter tout sujet positif aux sérologies testées ; un personnel laissé sans consignes, sans contrôle, avec des possibilités de prise d'initiatives malheureuses, un manque de formation technique et déontologiques de techniciens." Mais aussi des "équipements vétustes (cuve à ciel ouvert de chlorure de zinc, entassement des sujets dans les frigos)".

Plus loin, on peut lire : "Les cadavres ne sont pas rangés décemment et certains restes humains mériteraient plus de respect. Il convient de rappeler que le centre de don des corps n'est pas seulement un centre d'anatomie mais également un lieu de sépulture temporaire".