suite : Que va-t-il advenir des personnes sans-abri durant l'épidémie ?
«Pour l'instant on tient.»
Pour le directeur de la fédération des acteurs de la solidarité Florent Gueguen, outre les personnels et les places, ce sont aussi les matériels qui font défaut. Et notamment les masques de protection, pour les malades comme pour les personnels - «difficile d'inciter les gens à aider quand on ne peut pas les protéger», remarque-t-il. Même commentaire chez Emmaüs Solidarités. Du côté du ministère des Solidarités, on rappelle que ce sont les personnels soignants et les malades qui sont prioritaires pour bénéficier de ces équipements (il devrait y avoir des distributions de ces équipements dans les centres de desserrement bientôt ouverts). Personnels de la solidarité et publics accueillis sont donc invités à respecter les gestes barrières.
Les associatifs reconnaissent que les échanges réguliers - environ une téléconférence tous les deux jours - avec le ministère des Solidarités et les administrations sont appréciés. Ce qui n'empêche pas nos interlocuteurs de constater une dégradation de la situation sur le terrain : «Pour l'instant on tient, mais on ne sait pas pour combien de temps.»