
L'aéroport parisien d'Orly va temporairement fermer à compter du 31 mars. La décision a été prise, mercredi 25 mars, pour faire face à la baisse du trafic liée à l'épidémie de coronavirus, et pour une durée encore indéterminée. Les quelques terminaux encore ouverts à Roissy vont absorber ce qu'il reste de trafic.
Le Conseil des ministres adopte 25 ordonnances. C'est du jamais-vu depuis 1958. Il s'agit de mesures d'exception qui ont vocation, en principe, à ne s'appliquer que durant la période de crise sanitaire. Signe, selon Edouard Philippe, que "ce sera de plus en plus, un choc économique, un choc social". Car "nous ne sommes qu'au début de la crise" liée au coronavirus, a prévenu le chef du gouvernement.
La pandémie "menace l'humanité entière". Déclaration du secrétaire général de l'ONU, mercredi. Antonio Guterres indique lancer un "Plan de réponse humanitaire mondial" s'étendant jusqu'à décembre, assorti d'un appel à des dons à hauteur de 2 milliards de dollars.
L'épidémie explose en Espagne. Le nombre de morts dans le pays dépasse désormais celui de la Chine, selon un nouveau bilan communiqué mercredi 25 mars. En Espagne, 3 434 personnes sont mortes du Covid-19. En une journée, 738 décès ont été notifiés dans le pays, une très forte accélération par rapport aux 514 morts recensés entre lundi et mardi. Seule l'Italie, avec plus de 6 800 morts, compte plus de victimes.
Un appel à l'aide des hôpitaux parisiens. Invité sur franceinfo, le directeur général de l'Assistance publique-Hôpitaux de Paris, Martin Hirsch, a demandé plus de moyens pour faire face à l'augmentation des cas graves dans les établissements dont il a la charge. "Hier, nous avons passé en Ile-de-France le cap de 1 000 patients graves", a-t-il déclaré, en demandant des assurances sur le nombre de respirateurs, la réquisition des soignants, leur gratification pour leur travail et le stock de médicaments.
Jair Bolsonaro refuse le confinement. Le président brésilien d'extrême droite a vertement critiqué les dispositions de confinement prises par différents Etats et municipalités de son pays, dénonçant une "hystérie" autour du virus. "Nous devons maintenir les emplois et préserver l'approvisionnement des familles", a-t-il déclaré.