Ils sont assis sur le parvis des locaux administratifs... Ils regardent l'atelier de mécanique dans lequel ils travaillaient encore ce vendredi matin même. Ou plutôt ce qu'il reste de ce bâtiment à structure métallique qui a fondu en quelques heures sous les flammes, ce 27 mars.

Les quatre salariés des Camping-car de l'Ouest savent déjà que l'incendie qui a frappé leur entreprise va les pousser au chômage technique.

Le vent a éloigné la fumée de la route.

Les Camping car de l'Ouest sont installés à Loperhet, le long de la voie express Brest - Quimper. À midi, ce vendredi, quand les salariés sont partis pour déjeuner, tout était normal. Quand ils sont revenus à 13 h 45, le bâtiment était en flammes.

Les automobilistes aperçoivent un épais panache de fumée noire et entendent des explosions. Elles sont dues à des bouteilles de gaz entreposées dans l'atelier. « Heureusement, le vent, qui était fort, a éloigné la fumée de la voie express », constate après coup le commandant Alain Quéré, qui dirigeait les 32 pompiers déployés.

Des véhicules intacts à protéger.

Outre le bâtiment qui a fondu, les flammes ont détruit les cinq camping-cars et les trois caravanes qu'il abritait. Plus deux autres caravanes et un camping car garé à proximité. Par mesure de sûreté, les pompiers ont également fait enlever les véhicules intacts mais proches de l'atelier. « Ils sont menacés par le possible effondrement de la structure métallique », explique le commandant Quéré.

Les experts de la gendarmerie sur place.

L'incendie n'a pas fait de victime. La gendarmerie a de son côté fait venir ses experts scientifiques pour tenter de déterminer l'origine de l'incendie. « Cela ne veut pas dire que nous avons un doute particulier, insiste le lieutenant Thierry Le Goff, commandant de la communauté de brigades de Plougastel. Mais c'est une procédure obligatoire. »