« L'indignation ne doit pas être une question de couleur de peau. »
Interrogé sur ses prises de position régulières contre les « racailles » qui sévissent dans de nombreuses citées de l'Hexagone, celui qui a passé son enfance dans le quartier sensible de la Grande-Borne, à Grigny (Essonne), a vigoureusement fustigé la mentalité qui règne parmi certaines communautés d'origine immigrée.

La Grande-Borne, à Grigny.
« J'ai été contrôleur pendant plus de cinq ans, j'ai vu la montée de la violence dans les transports, c'est la raison pour laquelle j'ai arrêté. Nous étions démunis, nous n'avions pas de moyens pour nous défendre. Et aujourd'hui, Philippe [Monguillot], chauffeur de bus, se fait tuer parce qu'il demande à des clients de mettre un masque. Je connais cette mentalité qui veut qu'un Blanc, dans la tête de certains, n'a pas le droit de donner d'ordre. Il ne doit rien dire sous peine de se faire massacrer. Le racisme anti-Blanc existe. J'ai été formaté avec cette haine de la France par certains dans ma jeunesse, je sais de quoi je parle. Heureusement, je m'en suis sorti grâce à la boxe et je me suis aperçu que c'était du grand n'importe quoi », confie le quadragénaire.