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Meurtre de Mélanie Lemée : « L'indignation ne doit pas être une question de couleur de peau »


S'il considère absurdes les accusations de racisme envers l'institution policière, Patrice Quarteron indique toutefois qu'il ne soutient « pas absolument, pas systématiquement » les forces de l'ordre. « D'ailleurs, j'ai eu des propos très critiques sur certains aspects de leur métier : leur inaction face à la vraie délinquance notamment », ajoute-t-il.

Si son franc-parler lui vaut quelques inimitiés, l'ancien champion n'en a cure.

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illustration - Ici c'est à Lyon : un étudiant dans le coma après une violente agression pour « des cigarettes » le 20 décembre 2019.

« Il y a les contents et les mécontents face à ce que je dis. Mais ceux qui sont anti-Français, anti-Charlie, qui vont parler au nom des banlieues sans y avoir vécu, ne sont pas légitimes. Je m'en fous que ça plaise ou pas. D'ailleurs, si je m'en souciais, je n'aurais pas été le premier mec connu de banlieue à dire ‘Je suis Charlie'. Mais je sais aussi que de nombreuses personnes me remercient de dire ce qu'ils n'osent pas dire. C'est une minorité dans les cités qui n'est pas d'accord avec moi. Quant aux menaces sur les réseaux, ça existe. Mais j'attends qu'on vienne me dire les choses en face », conclut Patrice Quarteron.