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"Si l'épidémie reprenait, il faudrait faire appel à l'armée pour les tests"


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Des rendez-vous à 4 à 5 jours, 72 heures pour le résultat... En Ile-de-France notamment, le dépistage reste compliqué. Les tests sans rendez-vous ne vont rien arranger.

Cela commence par quelques éternuements, un nez qui coule, et l'envie de respecter les recommandations officielles : se faire dépister au moindre doute. Une ordonnance récupérée après une téléconsultation auprès de SOS médecin (son généraliste n'avait pas de place avant deux jours !), Marie, une jeune parisienne, se met en quête d'un laboratoire. Premier appel à celui en bas de chez elle : le dépistage est possible mais sur rendez-vous... cinq jours plus tard. Même réponse dans une autre structure. Dans une troisième, le téléphone sonne dans le vide. Une quatrième indique que les patients avec des symptômes ne sont pas reçus, mais uniquement les personnes ayant besoin d'un test pour un voyage...

Après de nouvelles recherches en ligne, Marie découvre la liste de lieux de dépistage diffusée sur le site de l'agence régionale de santé. Premier appel auprès d'un centre de santé référencé : des prélèvements y étaient bien possibles, mais cette prestation est arrêtée le 30 juin. Quant aux deux hôpitaux proches, également référencés sur le site (Bégin et Saint-Antoine), il s'avérera impossible d'y obtenir un interlocuteur capable d'indiquer si oui ou non des tests y sont encore proposés. En désespoir de cause, Marie se souvient être passée quelques jours auparavant devant un laboratoire où une file d'attente s'était formée sur le trottoir (celui où le téléphone sonnait dans le vide). La jeune femme décide de s'y rendre : ici, le dépistage est sans rendez-vous.