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Fraudes Sociales : Assa Traoré a arnaquée la CPAM pendant un an


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Assa Traoré était salariée de « l'Oeuvre de protection des enfants juifs-Baron Edmond de Rothschild » jusqu'en décembre 2019.

Elle a milité pendant un an alors qu'elle était officiellement en arrêt-maladie !

La nature exacte de sa maladie ne regarde qu'elle, mais n'importe qui peut facilement vérifier qu'elle a fait preuve durant ces douze mois d'un allant formidable, enchaînant les meetings, les déplacements et les interviews.
Elle reçoit Libération pour un portrait publié en septembre 2016. Le 13 octobre suivant, elle répond à Jeune Afrique. Le 5 novembre, porte-voix en main, elle anime un petit cortège place de la République, à Paris. Le 17 novembre, elle se manifeste au conseil municipal de Beaumont-sur-Oise, pour réclamer la vérité. Le 31 décembre, elle met en ligne ses vœux en vidéo sur Médiapart, à l'invitation du site.
En janvier 2017, elle tient la vedette dans l'émission La Clique, de Mouloud Achour. En 2018, même énergie : elle parle å Bastamag et Reporterre, elle se déplace en banlieue.
Elle fait un entretien croisé avec Angela Davis, publié par la revue Ballast, en janvier 2019. Elle est en Une des Inrocks en avril 2019 et annonce qu'elle relance sa ligne de vêtements, dans la rubrique « Où est le cool ? ».
En avril 2019, elle publie un second livre chez Stock, avec l'universitaire Geoffroy de Lagasnerie. Elle termine l'année 2019 comme vedette d'une soirée de soutien réunissant l'écrivain Edouard Louis, l'économiste Thomas Porcher, l'ex-footballeur Vikash Dhorasoo, la chanteuse Camélia Jordana, la militante Rokhaya Diallo, etc.

Complaisance.

Tout ceci est-il bien conforme avec le repos que suppose un arrêt maladie ? La question semble embarrasser au plus haut point l'Opej. « Oui, elle travaillait chez nous, mais nous avons reçu des directives du siège et nous ne devons pas en parler », nous a répondu l'Opej de Sarcelles. Au siège, le directeur général Johan Zittoun, répond que « les salariés sont soumis au secret professionnel le plus strict, ce qui les empêche de divulguer la moindre information concernant le personnel ». II invoque « l'impérieuse nécessité de préserver les travailleurs sociaux afin qu'ils restent concentrés sur leur mission quotidienne ».