« La nuit de l'incendie, on nous a dit qu'on allait nous proposer un logement. Mais mercredi après-midi, on n'avait toujours pas de nouvelles », se désole la mère de famille qui écrit sur Facebook : « Notre vie est ruinée par des adolescents en crise. Je ne sais comment on va s'en sortir. »
Les mauvaises nouvelles n'avaient pas fini de s'accumuler. À cause de retards de paiement et de problèmes financiers dus au confinement, période pendant laquelle le fils aîné et son père se sont retrouvés en chômage partiel, l'assurance leur a annoncé qu'elle ne couvrirait pas les frais pour les reloger. La maison, maintenant insalubre, ne pourra pas être habitée à nouveau avant un an et demi.

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Pendant ce temps-là, les enfants « demandent si les méchants vont revenir, et s'ils pourront un jour retourner à la maison ».
Heureusement, l'entraide générée à la suite d'un appel à l'aide sur les réseaux sociaux porte ses fruits et redonne courage à la famille dévastée.