Aujourd'hui, le déconfinement peut même être vécu comme plus anxiogène.
"Le déconfinement rappelle encore les angoisses de mort, l'angoisse par rapport au futur : est-ce que je vais perdre mon emploi ? Il s'accompagne aussi de la notion relative de la privation de liberté, de la promiscuité où l'Autre est vécu comme un potentiel danger. Il y a aussi le doute et l'incertitude de la durée. On ne sait pas combien de temps va durer cette période."

Pour mieux accepter cette contrainte du masque, le docteur Ostermann livre un conseil :
"L'idée, c'est d'avoir une attitude responsable. On n'a pas de certitudes scientifiques absolues sur l'utilité du masque et sur la manière dont on le porte. Plus on a un consensus d'attitudes, plus on est responsabilisé, plus on pense à l'Autre et mieux c'est. Il faut aussi relativiser. Quand on voit ce qui se passe au Niger, il faut relativiser notre condition humaine".
Un conseil utile alors que de plus en plus de villes imposent le port du masque en plein air.