2°) La demande identique formulée par la Finlande à l'Espagne et à l'Italie au dernier sommet européen.
Même si les médias français ont, là aussi, organisé l'omerta, le Premier ministre finlandais Jyrki Katainen a mis les pieds dans le plat la semaine dernière, en demandant que l'Espagne et l'Italie émettent des « obligations sécurisées » plutôt que de demander aux autres peuples de payer à leur place.
Le Premier ministre finlandais savait particulièrement bien de quoi il parlait puisqu'il est lui-même ancien ministre des finances.
Et sa proposition obéissait à la même logique que celle que j'ai déjà décrite : pourquoi un peuple dont le patrimoine national est si modeste devrait-il payer les dettes de l'Italie, qui est un pays qui croule sous les richesses, notamment patrimoniales et artistiques ?
Pour bien comprendre la position d'Helsinki, il suffit d'imaginer un château, dont le châtelain, ayant perdu des sommes colossales au casino, demanderait au gardien de les rembourser à sa place, car il préfère quant à lui conserver ses tableaux de maîtres...
La Finlande est dans la situation du gardien : elles est d'accord pour prêter de l'argent au châtelain, mais à la condition que ces sommes soient gagées par le tableau de Titien ou de Claude Lorrain que celui-ci possède.
Bien entendu (et cela n'a pas été non plus porté à la connaissance des Français), le président du Conseil italien Mario Monti (et “Goldman Sachs boy”) a refusé immédiatement cette proposition finlandaise : le châtelain italien compte bien faire payer le gardien et garder ses œuvres d'art pour lui.
Est-il besoin de le préciser ? Notre “socialiste” François Hollande a volé au secours.... du châtelain.
http://www.romandie.com/news/n/_Zone_eu … ligations_
securisees_pour_les_pays_fragiles96280620122005.asp