Le magazine Challenges a publié dans son dernier numéro son classement annuel des 500 plus grandes fortunes professionnelles françaises. Le tableau compte cinq patrons d'entreprises de la Mayenne. Dont des habitués, comme le président du groupe Lactalis.

Sans surprise, le président du groupe Lactalis intègre encore cette année le classement des plus grandes fortunes professionnelles de France, établi par le magazine Challenges . L'hebdomadaire économique estime « l'ensemble des actifs professionnels, cotés et/ou non cotés » d'Emmanuel Besnier et sa famille à 9,9 milliards d'euros. C'est moins que l'an dernier (12 milliards en 2019), ce qui fait descendre le patron du géant alimentaire de la 9e à la 11e place du classement.

« Après une année historique de croissance externe marquée par 9 rachats, l'activité 2020 a marqué un coup d'arrêt avec la crise sanitaire, explique Challenges. Le PDG a prévenu qu'il allait réduire ses investissements et qu'il paierait moins cher son lait aux éleveurs. »

De Noz à Rapido.

Parmi les autres fortunes mayennaises, Remy Adrion, le PDG et fondateur du groupe Noz (Futura finances), n° 1 français du déstockage avec ses 308 magasins et 12 entrepôts, figure à la 258e place (256e en 2020), avec 330 millions d'euros.

Apparus dans le classement en 2018, les fondateurs du groupe Actual Leader spécialisé dans le travail temporaire, Samuel Tual et Jean-Philippe Papin, arrivent à la 343e position avec une fortune en commun établie, selon Challenges , à 250 millions d'euros.

À la 452e place, on retrouve Pierre Rousseau, le fils du fondateur du constructeur de camping-cars Rapido (fortune estimée : 180 millions d'euros). Celle de Joël Séché (497e place), le président de Séché environnement, n° 3 français du traitement des déchets, est évaluée à 155 millions d'euros.