Depuis le début de l'année, 73 lieux soupçonnés de radicalisation ont été fermés, dont douze en septembre. Il s'agit d'une mosquée non déclarée et d'une école hors contrat dans l'Hérault, un établissement culturel et associatif dans la Loire, cinq commerces et un débit de boissons, a détaillé le ministre.
Par ailleurs, avec les cellules départementales de lutte contre l'islamisme et le repli communautaire (CLIR), 650 opérations de contrôles menées en septembre ont permis aux caisses d'allocations familiales (CAF) et aux services de l'Urssaf de récupérer respectivement 200.000 et 3,5 millions d'euros sous forme de redressements.

La France compte actuellement sur son territoire 231 étrangers en situation irrégulière suivis pour radicalisation « qu'il nous faut expulser », dont 180 sont actuellement incarcérés, a dit M. Darmanin. Ils font partie des 851 immigrés clandestins actuellement inscrits au fichier des signalements pour la prévention de la radicalisation à caractère terroriste (FSPRT).