
La 500 e est esthétiquement une séductrice . Elle ressemble à la 500 à essence de 2007. Tant mieux. Agréable à conduire, elle souffre toutefois des mêmes limitations que toutes ses congénères (prix, temps de recharge, manque de bornes...).
Gardant l'esprit de la 500 originelle avec une ligne rondouillarde et de grands phares circulaires à l'ancienne mais aussi un intérieur inspiré de l'ancêtre de 1957, cette nouvelle citadine électrique italienne séduit d'emblée. Elle ressemble d'ailleurs beaucoup au modèle de 2007, avec des dimensions sensiblement égales. Bravo au coup de crayon ! La 500 e s'identifie immédiatement comme une 500. Premières livraisons en novembre. Une version avec une porte latérale supplémentaire baptisée 3+1 arrivera au printemps, moyennant 2.000 euros de plus.
Un moteur efficace, mais sans séduction.
La conduite n'apporte pas de surprise. Les accélérations sont linéaires, efficaces, rapides sur les premiers mètres. Cette 500 e monte bien les côtes, reprend correctement. Pas d'à coup, pas de rupture. Les 87 kW (118 chevaux) sont présents. Ca fonctionne, mais sans sensualité. Tous ces moteurs électriques sont pareils. Impossible de les distinguer entre eux. Une fonctionnalité qui se veut un nouveau pas vers la voiture comme outil de transport d'un point à un autre. Ce n'est d'ailleurs nullement une critique.
Dans les rues de Turin et les collines environnantes, nous avons été à la fois conquis objectivement et déçus subjectivement. Sans doute parce que, pour nous, une italienne doit être mécaniquement une séductrice. Heureusement, il y a le dispositif d'alerte acoustique pour piétons qui émet une mélodie composée par Nino Rota pour Federico Fellini. Une idée d'Olivier François, directeur de la marque, as du marketing.