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Interpellation violente d'un homme à Paris : la version des policiers


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Policiers suspendus après avoir frappé un producteur...



Un contrôle lié au non-port du masque.

Les trois policiers ont rédigé leur procès-verbal d'interpellation le soir-même, à l'issue de l'intervention qui a duré près d'une heure et demi. Ces derniers qui sont affectés à la Brigade territoriale de contact (BTC) du XVIIe arrondissement, expliquent que durant leur patrouille en voiture, vers 18h30, ils ont aperçu un homme dans la rue qui ne portait pas de masque et ont décidé de le contrôler, dans la rue des Renaudes. « L'individu ne cesse de jeter des coups d'œil en direction de notre véhicule sérigraphié, paraissant nerveux », décrivent les policiers dans ce procès-verbal.

Deux des policiers, l'un en tenue d'uniforme, le second en civil, s'approchent alors du passant en lui demandant de s'arrêter pour un contrôle. Les fonctionnaires expliquent qu'ils ont senti une « forte odeur de matière stupéfiante » venant de cet homme qui porte une sacoche en bandoulière. Michel Zecler n'a semble-t-il pas été interrogé sur cette affirmation jusqu'ici. « Nous lui avons demandé à plusieurs reprises de stopper sa progression mais l'individu a refusé tout en disant à haute voix ‘pourquoi vous me contrôlez' plusieurs fois, tout en continuant à marcher rapidement », indique l'un des policiers dans sa déposition.

« L'homme continue son chemin et, alors que nous tentons de le saisir par le bras pour le maintenir sur place, il se débat en nous repoussant à l'aide de ses mains », écrivent les policiers dans leur PV. Michel Zecler entre alors dans son studio d'enregistrement tandis que les deux policiers sont déjà à son contact depuis cinq mètres selon le récit d'un des fonctionnaires. « L'individu avec sa force nous a entrainé jusqu'à la porte en métal malgré nos injonctions et le fait que nous le saisissions », ajoute-t-il. L'homme à l'imposant gabarit refuse donc de se soumettre au contrôle selon les forces de l'ordre. La suite se passe dans l'entrée du studio d'enregistrement et a été filmée par cette caméra de surveillance dont les images ont été rendues publiques.