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Interpellation violente d'un homme à Paris : la version des policiers


« Les policiers se sont retrouvés confrontés à un homme qui a un imposant gabarit. »

« Les coups des policiers sont clairement disproportionnés et choquent, d'autant qu'on ne voit pas l'homme en porter sur la vidéo. Il résiste mais ne se montre pas violent sur cette séquence », réagi un policier d'une BAC parisienne. « Les policiers se sont retrouvés confrontés à un homme qui a un imposant gabarit, qui ne se laisse pas faire et il est souvent très difficile de maîtriser un homme aussi costaud, encore plus quand vous êtes dans un espace aussi petit. Ils ont perdu les pédales », décrit-il.

Après un moment d'accalmie, l'un des policiers parvient à rouvrir la porte d'entrée et à la maintenir ouverte. Michel Zecler refuse toujours de sortir et continue à s'accrocher là où il le peut, comme il est possible de le voir sur ces images. La scène prend fin lorsque les neuf jeunes qui se trouvaient dans le studio parviennent à ouvrir la porte et s'introduire dans l'entrée. En sous-nombre, les trois policiers décident de quitter les lieux.

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« Nous constatons la présence d'un escalier semblant donner sur un étage en sous-sol, d'où semble provenir soudainement une dizaine d'individus. Ces derniers crient à plusieurs reprises ‘on va vous défoncer', ‘vous êtes morts'. Le brigadier tente de bloquer la porte d'accès donnant sur cet escalier, afin que la dizaine d'individus y restent bloqués, ces derniers étant susceptibles de représenter un danger imminent à notre égard », détaillent les fonctionnaires dans ce même PV.

Des renforts de police sont arrivés entre temps. Les occupants du studio maintiennent la porte fermée et empêchent les forces de l'ordre de rentrer, puis une grenade lacrymogène de type MP7 est lancée à l'intérieur et explose, provoquant un nuage qui empêche de voir ce qu'il se passe ensuite.