« Ce n'est pas quelqu'un de foncièrement mauvais, mais il est instable. »
Pendant son audition par la police, M. Drouiche a reconnu les faits qui lui étaient reprochés, rapporte l'hebdomadaire. S'il a finalement été laissé libre dans la soirée du jeudi 3 décembre, les investigations se poursuivent néanmoins.
Au mois d'avril 2020, le quadragénaire a fait un appel aux dons afin de récolter des fonds pour la mosquée de la rue Nationale. L'imam affirmait à l'époque avoir besoin de 5000 euros « pour sauver » le lieu de culte.
« La comptabilité de la mosquée de la rue Nationale est inexistante et la police s'interroge sur l'utilisation de la quête », écrit La Gazette de Nîmes.
Le journal local souligne également que M. Drouiche aurait reçu de l'argent de la part de fidèles dans le cadre de l'organisation de pèlerinages à La Mecque. Des voyages qui n'auraient cependant jamais eu lieu.
