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Fusion nucléaire : la Chine a allumé son « soleil artificiel »


Une pierre de plus à l'édifice Iter.

Mais c'est l'une des conditions établies par les physiciens pour parvenir à leur but. Pour permettre des réactions de fusion nucléaire, un tokamak doit aussi assurer une densité de particules suffisante pour produire le plus grand nombre de collisions possible et un temps de confinement de l'énergie assez long pour assurer des collisions à grande vitesse.

Le « soleil artificiel » chinois devrait apporter des données utiles aux équipes qui développent le projet Iter de réacteur à fusion nucléaire international basé en France. Lancé en 2006, il rassemble 35 pays et devrait être achevé fin 2025 -- avec plus de cinq ans de retard. Pour un coût total estimé à près de 20 milliards d'euros -- soit plus de trois fois le budget initial. L'assemblage du million de pièces constituant ce gigantesque soleil artificiel -- qui vise les 150 millions de degrés Celsius -- a commencé en juillet dernier, à Saint-Paul-lès-Durance (Bouches-du-Rhône).

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Iter, un des plus grands chantiers d'Europe.