
Quatre policiers sont mis en examen.
Au total, quatre policiers ont été mis en examen dans ce dossier : trois pour « violences volontaires par personne dépositaire de l'autorité publique » et « faux en écriture publique », et le quatrième pour « violences volontaires par personne dépositaire de l'autorité publique », conformément aux réquisitions du parquet de Paris. « Il faut ici préciser que ces quatre policiers présentent de bons, voir de très bons états de service et qu'aucun incident particulier n'a à ce jour émaillé leur carrière respective », avait précisé le procureur de la République de Paris, Rémy Heitz, lors d'une conférence de presse.
Au cours de leurs auditions, les mis en cause ont expliqué les coups portés à M. Zecler « par la panique (...) dans ce local dont ils ne parvenaient pas à s'extraire, en raison, tant à la résistance de l'intéressé, tant à la configuration des lieux, très exigus et comprenant une autre porte derrière laquelle se trouvaient les jeunes présents ». Ils ont nié avoir tenu des insultes racistes à l'encontre du producteur, affirmant aussi ne pas avoir menti dans leur procès-verbal d'interpellation.