Myriam décide alors d'aller voir les chasseurs.
Je les ai incendiés de tous les mots, je leur ai dit qu'ils étaient des assassins.
Quand elle revient à la maison, les gendarmes (prévenus par son conjoint) sont arrivés. Ils ont réalisé les constatations, fait venir un expert en balistique qui a pris les mesures pour voir si ce n'était pas un ricochet et apparemment, non.
Les gendarmes m'annoncent que la balle est passée à 11 cm de ma tête.

De la colère à la peur.
Au lendemain de cet accident de chasse, cette habitante réalise un peu mieux. La colère a laissé place à la peur.
"C'est des tirs non maîtrisés, ça fait très très peur et dans un second temps, j'ai pensé à mes petits-enfants. Je les garde, ils jouent dans ce champ, ils auraient pu jouer (ce jour-là), l'un des trois auraient pu se prendre une balle. Imaginez que ce soit l'un de mes petits-enfants. On est passé à côté d'un drame."