
L'ancienne ministre de la Santé Agnès Buzyn, le 23 septembre 2020, à Paris.
Agnès Buzyn avait quitté son poste en février pour remplacer au pied levé Benjamin Griveaux dans la course pour la mairie de Paris lors des dernières municipales.
L'ancienne ministre de la Santé Agnès Buzyn a annoncé ce mardi sa nomination à l'Organisation mondiale de la santé (OMS), à Genève, où elle sera chargée du suivi des questions multilatérales, s'attirant les critiques d'une partie de l'opposition. "Je vous confirme" avoir rejoint le 4 janvier le cabinet du directeur général de l'OMS Tedros Adhanom Ghebreyesus, a-t-elle déclaré, confirmant une information de l'Opinion.
L'OMS a précisé qu'Agnès Buzyn serait basée à Genève et occuperait le poste d'"envoyée du directeur général" pour les "affaires multilatérales". Sa mission consistera à "mobiliser les dirigeants politiques" au "plus haut niveau", de "renforcer la participation" de l'organisation dans les instances internationales et "en interne" de "coordonner" la "diplomatie sanitaire" de l'OMS, confrontée actuellement à la pandémie du coronavirus.
Cette nomination marque une nouvelle étape dans la carrière d'Agnès Buzyn, 58 ans. Novice en politique, cette médecin spécialiste des leucémies et de la greffe de moelle est inconnue du grand public lorsqu'elle est nommée en mai 2017 au sein du gouvernement d'Edouard Philippe. En février 2020, au tout début de l'épidémie de coronavirus, elle quitte son poste pour remplacer au pied levé Benjamin Griveaux, candidat de la majorité à la mairie de Paris et éclaboussé par un scandale sexuel.