"Recasage entre copains."
A l'issue d'une campagne calamiteuse, l'ancienne ministre, qui confiait dans l'entre deux tours des municipales avoir quitté son ministère "en pleurant", arrive troisième au second tour et doit se contenter d'un mandat de conseillère municipale dans le XVIIe arrondissement de Paris.

Plus encore que son score décevant, ce sont des confidences publiées par Le Monde au sur-lendemain du 1er tour qui ont signé sa disgrâce. Elle disait avoir voulu "mettre fin à cette mascarade" des élections avant leur tenue en raison de l'épidémie qui s'annonçait, expression qu'elle a ensuite regrettée.