
La présence d'étain dans les tissus a été systématiquement observée chez les femmes, anciennes porteuses de l'implant Essure, selon l'étude menée par la société Minépath, basée à Villeurbanne.
Une seconde étude réalisée par des chercheurs de Minapath à Lyon, confirme que l'étain utilisé dans les implants Essure, commercialisés par Bayer, est source d'effets secondaires. Pour de nombreuses femmes, "c'est une avancée dans la reconnaissance de leur statut de victime".
Le scandale sanitaire serait-il en train de se confirmer ? Le mardi 22 décembre 2020, les victimes des implants contraceptifs Essure, oscillent entre une forme de soulagement et un sentiment qui perdure, celui de la colère. Une nouvelle étude, menée à Lyon par les chercheurs de Minapath, confirme qu'au niveau de la soudure du dispositif de contraception, "des particules d'étain pénètrent systématiquement dans la paroi des tissus, entraînant des réactions inflammatoires". Pour Me Caroline Paris, avocate de plusieurs femmes, "c'est une bonne nouvelle. C'est une avancée dans la reconnaissance de leur statut de victime. Mais le deuxième sentiment, c'est encore de la colère, qu'il faille attendre que des scientifiques se saisissent indépendamment de cette cause pour que les choses avancent".