5 cas sur 10 lors de la première étude, 18 cas sur 18 lors de la seconde.
Avril 2020, la publication d'une première étude réalisée par une société lyonnaise, met le doigt sur la présence de particules d'étain dans les tissus de cinq femmes sur dix. La seconde, publiée le 22 décembre 2020, est encore plus catégorique : sur les 18 femmes explantées, toutes présentent le même cas de figure.
Michel Vincent est le président de la société Minapath, basée à Villeurbanne. Il explique qu'un nouveau protocole a été mis en place pour cette nouvelle étude, "ce qui a permis de regarder de plus près les tissus à la hauteur de la soudure en étain" de l'implant Essure. Et le résultat de ces travaux scientifiques, c'est la confirmation qu'au niveau microscopique, il y a un passage d'étain vers la paroi des trompes.

Dr Michel Vincent, président de Minapath a écrit :
On sait que l'étain, s'il est transformé, peut devenir toxique, et cela peut expliquer aussi les symptômes locaux et systémiques dont se plaignent les patientes.
L'important pour cette équipe de 4 médecins et 4 chercheurs à l'origine de ces travaux, c'est de "faire connaitre aux victimes l'avancée de nos réflexions". Mais le docteur Michel Vincent, va plus loin, et souhaite d'ores et déjà, une étude à plus grande échelle, sur 500 ou 1.000 patientes qui ont des implants Essure depuis au moins 5 ans. Une étude qui serait réalisée, "pourquoi pas, à la demande de la Direction générale de la Santé".