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Implants contraceptifs Essure : une nouvelle étude menée à Lyon en confirme la toxicité


Que l'État et les autorités sanitaires sortent de l'inertie.

Caroline Paris est l'avocate de plusieurs femmes, d'anciennes porteuses d'implants contraceptifs Essure. Et autant dire que les résultats de ces nouveaux travaux scientifiques lui donnent encore un peu plus de grain à moudre. "Aujourd'hui plus rien n'explique, que l'État au travers de l'ANSM (Agence nationale de sécurité du médicament) notamment, ne prenne pas ce dossier à bras le corps, et reste dans l'inertie la plus totale en ne prenant pas le soin de faire réaliser les études qui manquent".

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Pour l'avocate, le lien est désormais établi entre le tableau clinique présenté par les victimes et le dispositif médical Essure. "Les déclarations de bonne intention ne suffisent plus", déclare Caroline Paris. "On demande encore plus fort, sur la base de ces travaux, que l'État et les pouvoirs publics réagissent, que le Parquet poursuive ses investigations, et donne suite aux plaintes déposées".

L'avocate défend des femmes explantées d'Essure, mais qui présentent encore de nombreux effets secondaires indésirables, et notamment des symptômes neurologiques assez graves. Des femmes "à qui on a opposé que tout se passait dans leur tête, qu'elles étaient hystériques, dépressives". Alors, aujourd'hui, forcément la nouvelle étude lyonnaise constitue une bonne nouvelle, et une "avancée dans la reconnaissance de leur statut de victime".