Rendez-vous injustifiés.
Et la médecin de Réalmont (Tarn) de poursuivre : "Je suis très en colère. Mes patients qui sont prioritaires, je les connais, j'ai une liste. Il suffisait que je les appelle un par un, je donnais les rendez-vous en chaîne et c'était fait. Mais avec cette politique du chiffre, on est en train de louper la cible ! A force de gérer tout ça avec des automates, les doctolib et autres plateformes, voilà où on en est. Du coup, on a un afflux de patients qu'on renvoie chez eux car ils ne font pas partie de cette vague-là".

Illustration TsT.
Marguerite Bayart s'est elle-même faite vacciner à la maison de retraite de Montdragon, où elle officiait la semaine dernière. Là aussi, surprise ! "Il restait 3 vaccins. Des pharmaciennes de 30 à 40 ans étaient là. Elles en ont bénéficié. Alors c'est bien, on ne les a pas jetés ces vaccins mais il en manque pour les personnes cibles. J'étais hors de moi !".