ToutSurTout.biz
En arrêt maladie pour être Prince de l'amour, Zoubir, policier fait l'objet d'une enquête judiciaire


https://www.world-lolo.com/images/uploads/image.num1611222621.of.world-lolo.com.png
Zoubir n'a pas prévenu sa hiérarchie qu'il participait à l'émission, il était en arrêt maladie.



Des vidéos qui ont été supprimées.

Autre situation qui pourrait être reprochée au fonctionnaire : l'une des vidéos qu'il a diffusée sur Tiktok - qu'il a depuis retirée - scénarise des violences sur une femme (fictive) qui refusait ses avances. « Quand je la charbonne [drague] depuis 2016 et qu'elle m'envoie « bonne année poto » au nouvel an », est-il mentionné sur cette séquence, qui a été rediffusée sur Twitter. Zoubir se met en scène et, mécontent, simule un coup porté à cette personne imaginaire. D'autres vidéos ont été retirées de ses comptes TikTok et Instagram a-t-on constaté.

Zoubir, policier, n'aime apparemment pas se voir éconduit par une femme. Une mentalité qui n'est pas trop en adéquation avec notre profession. pic.twitter.com/xmVdtOdQfN

- Matricule17 CS (@Matricule17CS) January 19, 2021

Zoubir faisait déjà l'objet de plusieurs enquêtes administratives avant son passage dans TPMP. La préfecture de police n'a pas tardé à réagir aux déclarations du policier sur C8. Quelques heures après son passage dans TPMP une porte-parole de la préfecture s'est exprimée face caméra sur Twitter : « Au cours de cette émission, il a dénigré le comportement de certains de ses collègues qu'il qualifie de « raciste » et « réalisant des contrôles au faciès » pour tenter de justifier son choix ».

« Pour son autorité d'emploi, cette attitude est choquante à plusieurs égards. Ce policier a fait l'objet d'une enquête judiciaire pour avoir fourni des tenues de policier pour le tournage d'un clip. Après cela, il s'était engagé à l'époque à changer puisqu'il souhaitait rester dans la police », ajoute-t-elle. L'affaire remonte à juin dernier. Les participants à ce clip avaient été interpellés en flagrant délit par les policiers de la BAC, dans le XVe arrondissement de Paris, comme nous l'avions révélé à l'époque. Trois d'entre eux portaient de vraies tenues d'uniforme de la police.