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Précarité : 33% des étudiantes ont besoin d'aide financière pour acheter des protections hygiéniques


May a écrit :

Ce n'est pas parce qu'on n'a pas les moyens en tant qu'étudiante, qu'il faut prendre n'importe quoi.

Ça a un impact sur notre corps, insiste l'étudiante, et c'est vrai que ce n'est pas évident puisque quand je suis au supermarché, dès fois je fais des concessions et je prends peut-être des serviettes un peu moins chères avec tous les composants nocifs en ce moment."

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L'Association nationale des Étudiants Sages- Femmes demande d'ailleurs aux industriels de communiquer la liste des produits. "Au niveau de la santé, il y a le syndrome du choc toxique qui existe, notamment avec les protections internes, les cups ou les tampons. Ça veut dire qu'un staphylocoque peut passer dans le sang, faire dysfonctionner les organes entraînant le coma, voire un décès", a expliqué sa vice-présidente Bérénice Brazs sur franceinfo ce lundi.

Le gouvernement a prévu dans son budget 2021 cinq millions d'euros pour lutter contre la précarité menstruelle. "Ce n'est pas suffisant", martèle Bérénice Brazs. L'association réclame la gratuité, comme l'a fait l'Écosse en novembre dernier.