Deux protocoles différents.
Derrière ce résultat en moyenne se cachent de grands écarts entre deux protocoles différents : l'efficacité est de 90% pour les volontaires qui ont d'abord reçu une demi-dose, puis une dose complète un mois plus tard, mais de seulement 62% pour un autre groupe vacciné avec deux doses complètes. Ces résultats avaient été critiqués car l'injection d'une demi-dose était due à une erreur et un groupe relativement réduit avait suivi ce protocole. L'entreprise avait alors annoncé que son vaccin nécessitait «une étude supplémentaire».
Le vaccin Oxford/AstraZeneca est très attendu car il est relativement peu coûteux et n'a pas besoin d'être conservé à une température aussi froide que celui de Pfizer/BioNTech par exemple, conservé à -70 degrés. Cela rend plus aisé une vaccination à grande échelle ainsi que dans les maisons de retraite.

Premier pays occidental à avoir commencé à injecter début décembre des doses Pfizer/BioNTech, le Royaume-Uni compte sur ce deuxième vaccin pour monter en puissance et pour mettre fin à l'envolée des cas attribuée sur son sol à un nouveau variant du coronavirus. Contre cette mutation, «nous pensons pour l'instant que le vaccin devrait rester efficace», a indiqué Pascal Soriot. «Mais on ne peut pas en être sûr donc nous allons faire des essais». Il a assuré que de nouvelles versions étaient préparées au cas où, tout en espérant ne pas en avoir besoin : «Il faut être préparé».