Un «like» sur Facebook et une conversation privée sur Messenger.
Interrogée, la direction du restaurant, qui rappelle sa «détermination à lutter contre toutes les formes de harcèlement», a indiqué avoir lancé une enquête interne qui a «confirmé un certain nombre de comportements relevant du harcèlement sexuel» et que «des procédures disciplinaires ont immédiatement été engagées». «Un licenciement a d'ores et déjà été prononcé et une seconde procédure est en attente d'autorisation par l'inspection du travail», explique-t-elle dans un communiqué.

Mathilde reçoit le 19 décembre une lettre de licenciement sans préavis et sans indemnité pour «faute grave». Dans ce courrier consulté par l'AFP, le gérant lui reproche d'avoir exprimé son accord en «likant», en aimant, sur Facebook le commentaire d'un internaute qui disait «étape 2, brûlez votre hiérarchie», «like» ensuite retiré. Il lui reproche aussi d'avoir déclaré, lors d'une conversation privée sur Messenger, une messagerie de Facebook, que le directeur adjoint du magasin était «raciste, homophobe, sexiste». «De tels agissements sont totalement contraires aux valeurs de l'entreprise de respect mutuel.»