Alain Gest exige des explications du constructeur.
Alain Gest, le président d'Amiens Métropole (qui a investi plus de 40 millions d'euros dans ces bus), va envoyer un courrier à la direction d'Irizar, le constructeur. Il souhaite convoquer les dirigeants de l'entreprise, basée près de St-Sebastien au Pays Basque espagnol, pour obtenir des explications sur cette panne qui est loin d'être la première : "Quand nous avons décidé d'acheter ces bus, il ne nous a pas été précisé qu'ils ne fonctionnaient que dans les pays chauds", ironise Alain Gest. Pour le président d'Amiens Métropole, « c'est tout simplement inadmissible. C'est la raison pour laquelle je vais adresser un courrier à la direction d'Irizar pour la convoquer à Amiens. Nous regarderons ensuite la suite à donner à cette affaire."
"Quand nous avons décidé d'acheter ces bus, il ne nous a pas été précisé qu'ils ne fonctionnaient que dans les pays chauds."

Alain Gest, le président d'Amiens Métropole.
Pour Alain Gest, les soucis techniques sur les Nemo électriques sont beaucoup trop récurrents : "Ce sont des bus issus d'une technologie nouvelle : on peut concevoir qu'il soient confrontés à des pannes. Mais lorsque nous les avons acheté chacun savait, y compris Irízar, qu'ils allaient fonctionner dans le nord de la France. Il y a trop de sujets de discussion depuis l'installation de ces bus en mai 2019. Nous n'avons que très rarement pu utiliser en même temps les 43 bus que nous avons achetés. On est donc arrivé un stade où il faut qu'Irizar s'explique et trouve des solutions."
Une équipe de techniciens d'Irizar était attendue à Amiens, mercredi soir, pour tenter de solder le problème.