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Une large étude affirme que la 5G n'est pas dangereuse au-dessus de 6 GHz


Une large méta-analyse australienne conclut à une absence d'effets nocifs sur la santé de la 5G pour des fréquences au-dessus de 6 GHz.

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La 5G ne représenterait pas risque au delà de 6 Ghz.



Le réseau 5G s'installe petit à petit en France. Paris va désormais rejoindre une vingtaine de
grandes villes comme Marseille, Bordeaux ou Lyon où la 5G a déjà été activée ces derniers
mois. La mise en service des opérateurs historiques Orange, Bouygues Telecom et SFR a
débuté vendredi 19 mars 2021. D'autres villes, comme Lille, préfèrent attendre la publication
d'un rapport de l'Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) pour s'assurer que la 5G n'a
pas de conséquences sur la santé. Pour le moment, les bandes de fréquences concernées en
France sont de 3,5 GHz.

En attendant le rapport de l'Anses sur la sécurité de cette technologie, des premiers éléments
émanent de deux larges études menées en Australie et publiées dans le Journal of exposure
science & environmental epidemiology. Réalisées par l'Agence australienne de protection
contre les radiations et de sûreté nucléaire (ARPANSA) et l'Université de technologie de
Swinburne en Australie, ces deux méta-analyses ont passé en revue 138 études réalisées sur
le sujet et réanalysé 107 expériences afin de rechercher des dangers possibles liés aux
fréquences des ondes au-dessus de 6 GHz. Aucun des deux organismes n'a relevé de danger
pour les personnes qui seraient exposées à ces ondes. Plusieurs effets ont été scrutés, comme
la génotoxicité (l'apparition de mutations), l'expression des gènes, la prolifération cellulaire,
ou encore la fonction des membranes. "L'analyse de toutes les études n'a fourni aucune
preuve étayée que les ondes radio de bas niveau, comme celles utilisées par le réseau 5G, sont
dangereuses pour la santé humaine", explique Ken Karipidis, directeur adjoint de
l'évaluation et des conseils à l'ARPANSA dans un communiqué. L'équipe
recommande toutefois que d'autres études soient menées en accordant une attention
particulière à la dosimétrie et au contrôle de la température. Elle souligne également
l'importance de conduire des études épidémiologiques sur le long terme.