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OVNI : 9 cas "inexpliqués" en région parisienne


"Objet en forme d'assiette" tournant sur lui-même, disque "changeant de forme", "forme triangulaire" avec une "vitesse vertigineuse"... Le Geipan, qui analyse scientifiquement les signalements de "phénomènes aérospatiaux non identifiés", recense plusieurs cas "étranges" en Île-de-France.

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Non ce n'est pas El Roslino qui s'entraîne pour le ball-trap, mais bien une illustration représentant deux soucoupes volantes dans le ciel.



Leur travail ne consiste pas à cacher l'existence d'aliens sur notre planète, et ils n'affectionnent a priori pas spécialement les costumes noirs : le Geipan (pour Groupe d'études et d'informations sur les phénomènes aérospatiaux non identifiés) n'a rien d'une organisation secrète. Ce service du Centre national d'études spatiales (Cnes) basé à Toulouse, dont l'origine remonte aux années 1970, est au contraire chargé de recenser et d'étudier - avec une méthodologie sérieuse et scientifique - les phénomènes aérospatiaux non identifiés (PAN). Un terme préféré dans la terminologie du Cnes à celui d'OVNI (Objet Volant Non Identifié), ce dernier ayant "le double défaut de parler d'objet, alors qu'il ne s'agit pas toujours d'un objet, et surtout d'avoir une connotation de soucoupe ou extra-terrestre".

Au niveau national, le Geipan a collecté près de 8000 témoignages, représentant 3000 cas d'observations. Le service rassemble des agents du Cnes et collabore avec des gendarmes, des policiers, divers experts mais aussi une vingtaine d'enquêteurs bénévoles, "sélectionnés et formés". Ses missions : collecter les signalements, analyser les témoignages pour tenter d'expliquer les phénomènes, et enfin informer le public.

Le Geipan met ainsi en ligne sur son site l'ensemble de ses archives, avec des témoignages anonymisés et classés selon leur niveau d'étrangeté. A noter que la plupart des cas trouvent des explications rationnelles : 62% sont en effet liés à "des méprises ou des erreurs de perception" (ballon météo, avion, drone...) et 34% des observations se révèlent inexploitables "par manque d'éléments". Reste toutefois environ 4% d'observations "inexpliquées" à ce stade. Mais tout ça vous le savez étant donné que je vous en parlez encore récemment sur TsT.