
Illustration ici avec des mineurs délinquants en Saône et Loire.
Face à la délinquance, une « nouvelle attitude » est sollicitée.
En vertu de cette délibération, les familles visées par la mesure restrictive seront celles « dont un membre aura fait l'objet d'un rappel à l'ordre ou pour lequel l'accompagnement parental proposé par le Conseil des Droits et devoirs des Familles (CDDF) (...) aura été refusé ou aura fait l'objet d'un jugement définitif suite à une infraction troublant l'ordre public ou objet d'un préjudice à l'égard de la commune ».
Frédéric Bricout précise néanmoins que la suppression des aides en question ne sera mise en place qu'en dernier recours. D'abord, les personnes seront reçues au CDDF et il sera demandé au mineur de revoir son attitude. Si celui-ci ne cède pas à la demande, la mesure proposée par le maire sera alors considérée.
Le maire a déclaré ne pas avoir lésiné sur les moyens pour mettre fin à la délinquance. Toutefois, les mêmes profils « reviennent toujours ». Sophie Desreumaux, opposante de gauche au conseil municipal, a quant à elle jugé que la décision prise par le maire « revient à mettre en danger l'enfance. On ne retire pas le pain de la bouche d'un enfant, quoi qu'il ait fait », estime-t-elle. Elle doute ainsi du bien-fondé d'une telle sanction, pensant que l'augmentation des défis financiers n'est pas la meilleure idée pour responsabiliser les familles.